Faire de la lutte contre la violence conjugale une cause prioritaire
Durant la deuxième vague de la pandémie, Radio-Canada rapportait une hausse de 60 % des appels à des lignes d'assistance téléphonique pour femmes victimes de violence conjugale. Afin de démontrer son engagement en région, le Fonds de solidarité FTQ a voulu s’investir dans une cause qui lui tient à cœur en faisant un don de 400 000 $ à 16 maisons d’hébergement à la grandeur du Québec. Notre équipe a été mobilisée pour mettre en lumière ce don, mais surtout pour parler de la violence conjugale faite aux femmes de manière sensible.
Miser sur les ressources
Ainsi, notre défi était de trouver un concept mémorable sans être opportuniste qui permettrait au Fonds de Solidarité FTQ de se distinguer. D'autant plus que les campagnes entourant ce sujet misent très souvent sur l'effet choc de la violence et de ses conséquences. Notre point focal se devait d'être la solution, soit les ressources offertes par les maisons d'hébergement. On désirait imager l'espoir en donnant une tribune à de véritables témoignages de survivantes. Il fallait finalement penser à un moyen d'anonymiser les témoignages pour assurer la sécurité des participantes.
S'entourer pour s'en sortir
Sachant que certaines victimes hésitent à quitter un foyer violent par peur de tout perdre, le Fonds de solidarité FTQ et notre équipe ont mis en lumière les ressources plutôt que les obstacles dans les capsules vidéos. À travers la campagne, on voulait démontrer que la violence conjugale prend diverses formes, soit physique, verbale, psychologique, financière ou sexuelle. Les maisons d'hébergement peuvent être une façon de s'entourer pour s'en sortir. Et donc, démocratiser leur accès s'avérait primordial. C'est en combinant l’aide directe avec de la sensibilisation que l'on croyait que le Fonds de solidarité FTQ allait y arriver.
Créer un univers visuel au service des survivantes
Dans le cadre de cette campagne, notre équipe tenait à mettre en lumière des expériences authentiques. Les récits illuminent les différents rôles que peuvent jouer les maisons d’hébergement. Grâce à des intervenantes qu’elles décrivent comme des amies, des anges, une deuxième famille ou une petite armée, les trois héroïnes nous expliquent comment elles ont pu « reconstruire le droit d’être », « réapprendre la joie » et « repartir avec confiance ». Dans un univers apaisant, des figurantes effectuent des gestes lents, doux et subtils pour honorer la complexité des émotions entendues. En vidéo, alors que l’histoire passe de la détresse à l’espoir, la lumière transitionne d’un bleu obscur à un rose clair. Cet univers visuel a, ensuite, été repris à travers les diverses déclinaisons de la campagne publiées sur les réseaux sociaux du Fonds de solidarité FTQ. Les publications redirigeaient alors les gens vers le site du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale où plus de ressources sont disponibles.
Dans une campagne empreinte de sensibilité, le Fonds de solidarité FTQ offre une plateforme à trois survivantes de violence conjugale qui démontrent que les maisons d'hébergement sont une façon de s’entourer pour s’en sortir.
« Il était tout naturel pour notre équipe de collaborer avec Republik pour cette campagne dû à son expérience sur des projets sociétaux et à son implication dans divers causes. L'agence met toujours celles-ci en lumière de manière humaine et sensible. Il faut aussi dire que Republik a déjà une grande connaissance du Fonds et de ses enjeux, ce qui aidait beaucoup pour ce mandat. »
-Ariane Cloutier, Conseillère stratégies marketing, Direction de la stratégie marketing et de la marque.
« Wow, je suis très touchée! J’adore! Merci beaucoup pour cette expérience pas si facile, mais qui me rend ô combien fière. »
« C’est magnifique. Merci de m’avoir permise de faire partie de ce beau projet! »
-Messages reçus de participantes
Une campagne qui rayonne
La campagne « S'entourer pour s'en sortir » a généré de nombreux commentaires positifs tant sur les médias sociaux que de la part des employé.e.s du Fonds de solidarité FTQ. Toutefois, il est difficile de mesuer l'impact de cette campagne. Comme plusieurs facteurs à la fois peuvent inciter une victime de violence conjugale à se diriger vers une maison d'hébergement, il n'est pas possible d'attribuer directement cette décision au visionnement de la campagne.
Collaborateur.trice.s sur le projet
― Production : ALT
― Réalisatrice : Vanessa Gauvin-Brodeur
― Productrice : Katia Pellerin
― Producteur de plateau : David Tomassini
― Média : Dentsu
― Directeur de groupe : Sébastien Labelle
― Superviseure média : Sophie Marcotte