Communication d’impact: comment bien partager un engagement sur les réseaux sociaux
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Chez Republik, on croit que les actions parlent plus fort que les slogans. Avant même de penser à la communication d’impact, les marques doivent penser à l’impact lui-même : celui qu’elles ont sur la société et la planète. Autrement, elles risquent de tomber dans l’un des nombreux pièges de la communication d’impact. En développant un narratif autour de gestes concrets, on s’assure de dire les « vraies affaires ».
Il faut arriver à communiquer des faits évocateurs et des cibles claires sur les bonnes plateformes sociales, celles qui rejoignent votre communauté. Si vous avez mis en œuvre des engagements concrets envers la société, l’environnement, votre personnel ou toute autre partie prenante, partagez-les!
Gardez en tête que ce n’est pas une raison pour diffuser un contenu sur plusieurs réseaux sociaux à l’identique. On peut utiliser une même communication d’impact comme point de départ, mais il faut ensuite l’adapter pour alimenter les différentes plateformes sociales en respectant leurs codes. Je vous propose d’explorer les subtilités de chacune et d’observer comment une série de contenu d’impact social, imaginée par Republik, a pu être communiquée sur plusieurs d’entre elles.
C’est quoi un bon contenu d’impact social
Pour nous, un bon contenu d’impact social, c’est un contenu qui place le changement au cœur de ce qu’il propose. Il peut s’agir d’un contenu qui contribue à changer les mentalités, à faire avancer des débats de fond, à aborder des questions qui dérangent, à montrer des points de vue différents sur un même sujet ou encore à sensibiliser sur différents enjeux.
Le plus important, c’est que le contenu d’impact social soit appuyé par des actions concrètes menées par les organisations qui créent ce contenu.
Un exemple de notre cru pour mieux comprendre
Au printemps dernier, Republik a lancé une série de contenu intitulée « Qu’on se le dise ». Tout au long du mois de mars, on a laissé la parole à des membres de notre équipe pour faire le point sur la représentativité, l’équité et le progrès des femmes en communications, et plus particulièrement, au sein de notre agence.
Cette série de contenu d’impact social a été déclinée sur plusieurs plateformes sociales où l’agence avait déjà une communauté bien établie afin d’en maximiser la visibilité. Pour faciliter la compréhension, on a pensé utiliser cet exemple pour vous parler du partage de contenu d’impact sur les réseaux sociaux.
Adapter le contenu pour les différents réseaux sociaux
Il faut penser à nos plateformes sociales comme un écosystème. Chaque plateforme a ses codes, et le potentiel de rejoindre un segment de la cible auquel on veut s’adresser. On doit donc les comprendre afin de définir une stratégie pour chacune d’entre elles. De manière générale, voici ce qu’on peut dire pour les réseaux sociaux les plus utilisés :
Tiktok
Pour réussir sur Tiktok, il faut maîtriser l’art de surfer sur les tendances existantes et oser en créer de nouvelles! De par son logo qui représente une note de musique, cette plateforme mise sur le divertissement et permet de laisser libre cours à notre imagination. C’est l’endroit idéal pour proposer du contenu authentique, humain et trendy : on veut éviter de publier une vidéo publicitaire pour notre marque ici. La majorité des utilisateur.trice.s adultes au Canada sont des personnes qui s’identifient comme femme, âgées de 18 à 24 ans1.
Sur Tiktok, les capsules « Qu’on se le dise » ont généré des leads potentiels pour le recrutement et ont soulevé un grand nombre de conversations autour de la place des femmes dans notre industrie, surtout auprès des personnes de 18 à 24 ans.
Le contenu défile sous nos doigts sans trop y réfléchir. On veut inspirer les gens par le contenu, en racontant une histoire au-delà de promouvoir un produit ou un service. Qui plus est, il faut le faire avec des visuels attrayants et percutants parce que l’on dispose de quelques secondes seulement pour attirer l’œil avant de faire place au prochain contenu sur le fil d’actualité. On retrouve sur cette plateforme surtout une audience millénariale et des personnes qui s’identifient comme femme.
Dans un premier temps, on a partagé les capsules « Qu’on se le dise » sur le fil d’actualité Instagram et en story, une personne à la fois. Dans un deuxième temps, on a créé un carrousel qui réunit cinq solutions identifiées par notre équipe pour améliorer les conditions des femmes dans l’industrie des communications.
C’est la plateforme sociale sur laquelle on retrouve le plus large spectre d’audiences, mais aussi la plus grande variété de formats. Par exemple, on peut créer une page Facebook pour bâtir son équité de marque, informer et éduquer la cible mais surtout, pour interagir avec une communauté. Au Québec, on parle surtout à une audience qui s’identifie majoritairement comme femme, âgée de 25 à 34 ans2, mais on remarque un vieillissement quant à l’âge moyen, année après année.
Dans le but d’approfondir notre propos sur la place des femmes en marketing, on a rédigé un article de blogue inspiré de la série « Qu’on se le dise » qui détaille les initiatives mises en place chez Republik, et les actions que l’on vise à poser prochainement, pour améliorer la condition des femmes dans notre industrie. Facebook étant une plateforme de choix pour le partage de liens natifs, c’était tout naturel d’utiliser l’article pour mettre de l’avant notre initiative.
C’est l’endroit où faire rayonner vos parties prenantes. Juste avec le terme « parties prenantes », on comprend que LinkedIn est une plateforme qui s’adresse à des professionnel.le.s, des partenaires et des gens d’affaires de l’industrie. Cette plateforme sociale vous permet de montrer votre savoir-faire, votre savoir-être et votre intelligence d’affaires : on vise surtout du contenu expert. La plateforme permet d’attirer de nouveaux talents, des partenaires potentiels et générer des opportunités d’affaires. Au Canada, on compte près de 20 millions d’utilisateur.trice.s actif.ve.s, principalement des personnes âgées de 25 à 34 ans.
Sur LinkedIn, on a utilisé une citation percutante de la personne qui prend parole pour le visuel de couverture qui précède sa vidéo. Comme il s’agit d’une plateforme de réseautage, on a identifié l’employée qui figure dans la capsule ainsi que son poste dans la caption. « Découvrez la vision d’Ariane… » comme appel à l’action nous permet de personnaliser encore davantage le contenu.
YouTube
Contrairement aux autres plateformes qui misent beaucoup sur le partage d’images, YouTube se concentre presque exclusivement sur le contenu vidéo. Les possibilités en termes de contenu animé sont infinies : on peut proposer du contenu informatif, éducatif, émotionnel, fonctionnel ou même incitatif, tant qu’il répond aux besoins de la cible. C’est d’ailleurs le site web le plus consulté3, après Google. Une chaîne YouTube peut alors devenir une excellente source de trafic qualifié. Le moteur de recherche de la plateforme suggère vos vidéos aux personnes qui s’intéressent à des contenus, des produits ou des services semblables aux vôtres. Il est donc plus facile de capter leur attention, pour éventuellement bâtir une communauté engagée sur la plateforme. L’audience la plus active sur la plateforme est âgée de 18 à 24 ans.
Twitter est une plateforme axée sur l’actualité. Elle est souvent dépendante de l’agenda médiatique, ce qui en fait une plateforme de choix pour les relations publiques d’une marque. Elle peut servir à promouvoir des annonces corporatives et à faire une curation de nouvelles bien ficelée afin de mettre de l’avant des faits d’actualité qui sont alignés avec nos valeurs et nos actions. Attention : les contenus ont une durée de vie très éphémère. Ici, on ne vise pas nécessairement la création de contenu original. On mise davantage sur une proactivité en gestion de communauté pour croître. On s’adresse surtout aux médias, aux influenceur.se.s, aux journalistes, aux décideur.se.s et à l’écosystème d’affaires.
Pinterest est une plateforme où les gens sont en quête de nouvelles idées. Le contenu original doit évidemment inspirer, mais aussi piquer la curiosité de l’utilisateur.trice pour qu’elle ait envie d’en découvrir plus. En plus d’être une source inépuisable d’inspiration, c’est avant tout un moteur de recherche et une plateforme de choix pour générer du trafic sur votre site. Ici aussi, l’audience s’identifie majoritairement comme femme et se situe entre 25 à 34 ans.
En gros, ce qu’il faut retenir
Au départ, il vous faut un engagement tangible à mettre de l’avant. En matière d’impact social et environnemental, il faut que votre annonce soit soutenue par des gestes concrets. Ensuite, vous pouvez utiliser ce contenu comme point de départ pour ensuite le décliner sur vos réseaux sociaux.
La cohérence du message est importante d’un endroit à l’autre, mais il faut aussi s’assurer de respecter les codes de chaque plateforme. Une fois en ligne, étudiez les réactions et assurez-vous de pouvoir tirer des constats et des leçons pour mieux adapter votre contenu la prochaine fois.
- Monthly TikTok usage penetration in Canada in 2020, by age group
- Share of Facebook users in Canada as of June 2022, by age group
- Most popular websites worldwide as of November 2021, by total visits
- YouTube user reach among internet users in Canada as of April 2020, by age group