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La méthodologie derrière notre indice de capital social

La méthodologie derrière notre indice de capital social

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Des outils, des cadres de mesure et des cadres de travail : il s’en produit de nouveaux chaque année. Il est donc très normal – et souhaitable – de questionner leur crédibilité et toute la réflexion qui se cache derrière eux. Et voilà pourquoi il était primordial pour nous d’expliquer la pertinence de la méthodologie de notre indice de capital social et ce qui a guidé son développement.

Pourquoi un indice de plus?

La question se pose, en effet! Il existe déjà plusieurs cadres de travail évaluant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, l’impact qu’elles génèrent, la traçabilité de leur chaîne d’approvisionnement, l’impact environnemental des produits et services, etc. Mais rien n’existait qui traitait de la symbiose entre l’impact et la communication d’impact des entreprises. Aucun outil ne permettait d’évaluer si une entreprise communiquait bien ses initiatives d’impact ou si elle faisait de l’éco-blanchiment, communément appelé du greenwashing. Comment fait-on alors pour savoir si une entreprise communique trop ou pas assez sur sa responsabilité d’entreprise?

À cela s’ajoutent plusieurs questions. Comment peut-on mesurer la création de capital social que l’on génère par l’entremise de nos client.e.s? Aide-t-on vraiment les entreprises à créer de l’impact et à mieux communiquer? Pour y répondre, on devait se doter d’un cadre de mesure pour réussir à chiffrer la création de capital social et ainsi, pouvoir mesurer son amélioration au fil du temps.

Le développement de l’outil

Il nous est apparu évident qu’un questionnaire était la meilleure façon de récolter l’information dont on avait besoin pour évaluer l’équilibre entre les actions d’impact et la communication d’impact des entreprises. Notre questionnaire, comportant 99 questions, est d’abord divisé en deux sections. La première moitié du questionnaire porte sur les questions d’impact, alors que l’autre moitié se penche sur les pratiques de communication de l’entreprise.

Dans la section d’impact, nous faisons la distinction entre les actions permettant d’atténuer l’impact négatif de l’entreprise et celles générant de l’impact positif sur la chaîne de valeur de l’entreprise. Cette division permet de moduler la pondération en conséquence. Évidemment, chacune des questions a été pondérée en fonction de l’impact potentiel qu’elles engendreraient. Par exemple, mettre en place du compost (atténuation d’impact négatif) dans ses bureaux ne génère pas le même impact sociétal que de créer un programme de réinsertion sociale pour des ancien.ne.s détenu.e.s. (création d’impact positif).

Toujours dans la section d’impact, nous retrouvons également des questions permettant d’identifier les initiatives sociales, environnementales et de gouvernance ayant déjà été mises en place par les entreprises. On ne voulait évidemment pas seulement connaître les initiatives en soi, mais également valider la présence de cibles, d’indicateurs de performance et d’engagements formels reliés à chacune de ces initiatives.

Nos questions d’impact touchent autant au modèle d’affaires de l’entreprise qu’à son impact environnemental, social, de gouvernance, en passant par les conditions de travail et la diversité et l’inclusion. En effet, le modèle d’affaires d’une entreprise est souvent l’élément qui lui permet d’être une entreprise à impact par défaut et surtout de façon intentionnelle. Pour nous, un modèle d’affaires à impact est donc directement lié à la création d’impact positif.

Dans la deuxième partie du questionnaire portant sur les pratiques de communication, on sonde les entreprises sur les enjeux sociaux et environnementaux sur lesquels elles prennent position. La fréquence à laquelle ces enjeux sont abordés, l’investissement dans la communication d’impact et dans les médias locaux sont également des thématiques abordées.

Tout au long du questionnaire, la pondération est un incontournable pour s’assurer d’avoir un pointage représentatif de l’impact réel d’une entreprise. Nous avons aussi privilégié les questions fermées afin d’assurer une certaine objectivité et une précision de mesure.

Plus d’une centaine d’heures ont été investies dans la réflexion permettant de déterminer quelles réponses et quelles actions devraient valoir plus de points et pourquoi. Mentionnons que plusieurs cerveaux ont débattu, réfléchi et fait preuve d’objectivité pour s’approcher le plus possible d’un consensus qui représentait le mieux la vision de Republik.

Comment déterminer la note globale?

Après qu’une organisation ait rempli le questionnaire, elle reçoit un courriel avec son pointage d’impact et son pointage de communication. Une note globale est aussi déterminée en fonction de ces deux pointages. La note globale n’est pas une moyenne entre le pointage d’impact et le pointage de communication. Nos spécialistes en impact et en communication ont déterminé des règles dans le but de maintenir la vision de l’indice qui est de valoriser les entreprises qui maintiennent l’équilibre entre leurs actions d’impact et l’intensité de leurs communications d’impact.

Nos règles principales sont les suivantes :

  • Nous privilégions avant tout un équilibre entre le pointage d’impact et de communication. Si une entreprise réalise des actions d’impact mais ne les communique pas, sa note globale sera plus basse que si elle maintenait un bon équilibre entre ces deux aspects.
  • En cas de déséquilibre, le pointage d’impact doit toujours primer sur le pointage de communication pour obtenir une note globale plus élevée.

Nos multiples règles nous permettent de toujours ajuster la note globale en respectant nos lignes directrices et ce que l’on juge prioritaire. On a maintes et maintes fois réajusté les coefficients pour que tous nos essais soient concluants et alignés avec notre méthodologie.

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Pourquoi faire deux versions?

On a créé deux versions de notre questionnaire, soit une version complète pour nos client.e.s ainsi qu’une version abrégée disponible en ligne afin de rendre l’outil accessible à toutes les entreprises et ainsi démocratiser la mesure de la communication d’impact. La note globale de la version abrégée peut donc différer de la note globale de la version client.e, mais donne tout de même une très bonne idée de la maturité d’impact de l’entreprise.

Pour profiter d’un accompagnement complet avec nos spécialistes, on vous invite à prendre contact (indice@republik.ca) avec nous pour que l’on puisse faire ensemble la version longue de notre questionnaire.

Le futur de la version Beta

Tel que mentionné dans la FAQ sur l’indice de capital social, la version actuellement développée est une version Beta. Notre équipe désirait prendre le temps de tester cette première version et de la peaufiner en fonction de la rétroaction qu’elle recevra. Nous avons déjà identifié des pistes d’amélioration afin que les résultats du questionnaire reflètent mieux la réalité de chacune des industries des entreprises. On doit également réfléchir sur les autres dimensions de la communication qu’on aimerait évaluer, mais qui ne sont pas encore prises en compte dans cette première version de l’indice.

Et maintenant, on fait quoi avec cet indice?

Notre intention est que nos spécialistes mesurent la note globale de nos client.e.s bisannuellement dans le but de constater l’amélioration de leur pointage et ainsi que l’on s’assure de créer davantage de capital social. Tous les nouveaux mandats débuteront maintenant avec l’administration de l’indice de capital social.

Ces résultats seront partagés dans nos prochains rapports d’impact pour suivre les progrès de notre portfolio client.