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Université de Montréal
Tout le monde a des bas: et si l’empathie faisait partie intégrante de la culture universitaire?
Campagne de sensibilisation

Et si l'empathie faisait partie intégrante de notre culture?

Ce n’est pas parce qu’on parle de plus en plus de santé mentale que celle-ci est pour autant moins stigmatisée. Si cette affirmation est vraie pour l’ensemble de notre société, elle l’est tout autant pour la communauté étudiante de l’Université de Montréal (UdeM) qui rencontrait plusieurs difficultés d'accès et de compréhension des services en psychologie offerts sur le campus, et ce, encore plus depuis le début de la pandémie. À travers une campagne de sensibilisation, on devait trouver une façon de mobiliser la communauté universitaire afin de déstigmatiser le sujet et de susciter une empathie collective sur le campus.

Conscientiser sans condescendance

Comment répandre une culture de bienveillance sur un campus qui rassemble des milliers de personnes? Il fallait d'abord conscientiser la communauté sur les causes d'une santé mentale fluctuante, l'éduquer sur les facteurs de risque et les signes précurseurs, et finalement, la diriger vers des pistes de solution. En plus de tout ça, on voulait autant s'adresser aux personnes pleinement informées sur le sujet qu'à celles qui commencent à peine à s'ouvrir à la question, et trouver une façon de légitimer les difficultés passagères sans les mettre sur le même pied d'égalité que la détresse profonde.

Une idée universelle et fédératrice qui prend en compte toutes les réalités

On pense parfois qu’il y a deux groupes – les gens qui vont bien et les gens qui ont des problèmes – mais la vérité, c’est que personne n’est à l’abri de passer par des moments difficiles. On a beau faire des pieds et des mains, rien ne nous empêche de vivre des hauts et des bas. Conclusion? Notre campagne devait illustrer ce concept de façon encourageante, pour aider la communauté étudiante à faire un grand pas vers un mieux-être collectif.

Affichage extérieur pour la campagne Tout le monde a des bas. On peut y lire: L'anxiété de performance, parlons-en.

Au-delà d'un slogan et d'une paire de bas : une plateforme pour le changement

De ce grand défi est né « Tout le monde a des bas », une campagne de sensibilisation sur la santé psychologique de la communauté de l’UdeM. Avant tout, il s’agit d’une plateforme de communication inclusive qui permet de déstigmatiser le sujet à l’aide d’un message simple et rassembleur. C'est aussi un symbole unificateur : une paire de bas aux couleurs du mouvement qui offre la chance à toutes les personnes qui les portent de démontrer leur empathie et leur solidarité sans même dire un mot. Ces bas bleus, brodés d'un trait en zigzag, sont d'ailleurs un fil conducteur visuel dans toutes les exécutions de la campagne – de l'affichage aux bannières web, en passant par le microsite et le hub de contenu. Dans une série de capsules vidéo (filmées à l'aide d'un mouvement de caméra du bas vers le haut afin de renforcer le concept), des ambassadeurs et ambassadrices de bienveillance issus de la communauté universitaire ont pu les mettre afin d'afficher leur engagement, tout en témoignant de leurs propres expériences avec la santé mentale. Parce que tout le monde a des bas. Littéralement.

Main qui tient un téléphone mobile ouvert sur le compte Instagram de l'Université de Montréal et plein d'images aux couleurs de la campagne.
Trio d'affiches publicitaires sur lesquelles ont peut lire « Tout le monde a des bas. Vous passez des moments difficiles? Parlons-en. »
Citation d'une étudiante au doctorat en psychologie du travail et des organisations. « Je pense qu'en tant que communauté universitaire, on a un devoir d'aborder ces questions avec empathie. »

Résultats

La campagne a permis à quatre personnes de la communauté universitaire (une étudiante, une chargée de cours, un doyen et une conseillère aux programmes d’études) d’élever leur voix pour que des centaines de personnes aient l'occasion de se reconnaitre en elles. Alors que celle-ci est encore en cours et que le hub de contenu ne cesse de grandir, on peut déjà dire que la campagne est une grande réussite, grâce entre autres à des articles de type portraits, entrevues et guides pratiques ainsi qu'à des ressources d'aide et d'urgence, qui, ensemble, favorisent une meilleure compréhension des enjeux entourant la santé mentale.

« Dans la vie, chaque personne a des bas. Et il est tout aussi vrai que nous avons tous des moments où nous allons moins bien. L’idée, avec ce jeu de mots, c’est de normaliser une santé psychologique fluctuante sans, bien sûr, banaliser ces variations. L’importance que nous accordons à la santé mentale florissante de nos étudiantes et étudiants a été comprise de belle façon par Republik et nous sommes persuadé.e.s que cette belle collaboration aura un impact positif et à long terme sur notre communauté universitaire. »

― Virginie Allard-Cameus, Directrice du Centre de santé et de consultation psychologique des Services à la vie étudiante

Les bas bleus avec vagues blanches à l'effigie de la campagne
Deux symboles de vagues blanches, animées, l'une par-dessus l'autre
Citation d'une chargée de cours au certificat en sexualité. « En en parlant, ça démystifie, ça déstigmatise et ça amène les gens à réaliser qu'ils peuvent demander de l'aide. »
Logo « Tout le monde a des bas » en écriture vert fluo sur fond de ciel bleu, avec un élément graphique de vagues blanches

Collaborateur.trice.s sur le projet

― Nathalie Bordeleau ― Jean-Philippe Lauzon ― Philipp Tabah ― Jayme Mille ― Gabrielle Lacasse
― Sophie Proulx-Lachance