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2020-05-04
Covid-19

Environnement et après crise: nos bonnes habitudes perdureront-elles?

La meilleure façon de traverser une épreuve est d’en voir les côtés positifs. Depuis le tout début de la Grande Pause, les réseaux sociaux débordent de bonnes nouvelles, quand elles sont véridiques et vérifiées, qui nous servent de phare dans la nuit : les animaux se réapproprient leur territoire redevenu accueillant et les montagnes de l’Himalaya percent l’horizon dans des villes normalement envahies par le smog.

Ces bouleversements extérieurs, déclenchés par la crise pour le meilleur et pour le pire, s’accompagnent également de bouleversements intérieurs : la situation actuelle nous oblige tous et toutes à réfléchir à notre impact individuel et à remettre en question nos habitudes de vie, dans une grande expérience collective de simplicité involontaire.

Consultez l’article Réflexion d’une consommatrice et d’un employé après la Grande Pause

Le 22 avril dernier, à l'occasion du Jour de la Terre, nous avons demandé à notre communauté si elle croyait que la crise entourant la Covid-19 pouvait avoir un impact positif à plus long terme sur notre planète. Voici ce qui est ressorti.

Sauver la planète près de chez nous

Une majorité toute juste des 38 répondant.e.s est optimiste et croit que cette pause obligée aura des répercussions positives sur la planète. Mais certain.e.s restent prudent.e.s et attendent des avis scientifiques plus soutenus.

Les gens s’entendent davantage au sujet du chemin à prendre.

Questionnés sur les actions qu’ils seraient prêts à poser en tant que consommateur.trice, les gens se rallient grandement autour de l’achat local (81 %). Les transports en commun (13 %), quant à eux, sont délaissés en faveur des autres habitudes comme acheter des produits peu ou pas emballés (36 %), le tourisme local (31 %) et le télétravail (26 %).

Le message porté par le gouvernement du Québec dès le début de la crise continue visiblement de résonner dans la tête des consommateurs.trices de la province et risque de traverser le temps bien au-delà du confinement. D’une part, ce comportement continuera d’être encouragé par des programmes publics et les entreprises elles-mêmes. D’autre part, dans un contexte de relance économique, l’impact de ce geste solidaire devient tangible pour le consommateur: il aide un producteur, un restaurateur, un manufacturier québécois en plus d’aider la planète.

Dans un futur proche, il deviendra primordial pour les entreprises de formuler des engagements forts à ce sujet et de s’assurer de la transparence de leurs pratiques. Quant au consommateur, il devra développer les bons réflexes et se poser les bonnes questions pour savoir encourager véritablement l’économie locale et respecter l’environnement.

Le virus n'est pas le remède

La crise que nous traversons nous fait voir à quel point un virus invisible et minuscule peut avoir des effets dévastateurs sur notre mode de vie.

Elle nous fait également voir à quel point notre mode de vie peut avoir des effets dévastateurs sur la vie elle-même.

Les humains (citoyen.ne.s, politicien.ne.s, chefs d’entreprises) sont à la fois la maladie et le remède. La crise COVID-19 peut avoir un impact positif à long terme sur les changements climatiques, si et seulement si nous en tirons des leçons et nous les mettons en action.

Cette prise de conscience collective, c’est le souhait que plusieurs d’entre vous ont partagé.

« J’aimerais que cette crise permette de réveiller les consciences des citoyens, mais également celle des dirigeants (d’entreprises et de gouvernements) pour pousser une relance verte. »

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« Qu'en l'absence de contact humain et de contact avec la nature, les gens réalisent enfin ce qui compte vraiment. (…) Qu'il est temps de changer notre façon de consommer et de traiter notre planète. »

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« Que l'on arrête de croire à la croissance économique infinie, et que l'on se tourne vers l'autosuffisance alimentaire. »

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« Que les gens aient un respect renouvelé de la valeur et l’effort de production de chaque objet ou aliment pour qu’ils pensent deux fois avant les achats superflus. »

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« Qu’on ait profité de cette pause pour réfléchir à de nouvelles habitudes de vie ecofriendly! Les marques ont le devoir selon moi d’embrasser le changement et être créatives pour se renouveler. »

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« J'espère que la crise fera réaliser à tous à quel point le commerce local a des retombées positives ICI et MAINTENANT, et qu'il est souvent plus écolo et éthique! »

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« Que les gens se rendent compte des impacts positifs du confinement et ne retournent pas à leurs vieilles habitudes! »

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« Que les entreprises soient moins greedy. Il n'y a pas que l'argent. »

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« Que la crise soit assez longue pour avoir des conséquences directes sur les façons de consommer des Québécois et Québécoises. »

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« Que les gens prennent conscience que nous sommes que des invités sur la Terre. Qu’ils adoptent des comportements plus responsables. »

Souhaitons que ce souhait partagé par plusieurs se réalise.

À propos de

Directeur de création associé, François-Olivier s’intéresse à la pertinence des marques qu’il place au cœur de la démarche éditoriale et créative avec laquelle il entreprend chaque projet.