Comment créer de façon inclusive et éviter les pièges du sensationnalisme en faisant preuve de sensibilité?
Sarah Babineau fait partie de ces créateurs de contenu que toutes les marques rêvent d’avoir dans leur cercle. Elle travaille depuis maintenant un an avec Oatbox pour qui elle s’occupe à mettre en image l’essence même et les valeurs de l’entreprise. Elle est notre créatrice de contenu du mois de novembre.
Granola
Beaucoup connaissent Sarah de par son compte Instagram @kara_bino aux couleurs pastels et ses lignes droites et épurées. Elle prend plaisir à nous faire découvrir les nouveaux cafés du coin ou tout simplement ses destinations voyage fétiches.
Sarah a exploré plusieurs milieux avant de trouver ce qui l’animait vraiment. Après trois ans en design graphique, à suivre des cours de cinéma,d’art et même de communications numériques, elle se rend compte que ce n’est pas ce qui la passionne.
« Je me suis dit que si je n’avais pas encore trouvé c’était peut-être parce que ce que je voulais faire n’existait pas encore.
C’est lors d’un échange scolaire à Bordeaux que Sarah prend goût au métier de photographe et qu’elle trouve son style unique. L’entreprise Mimi Hammer l’a aidé à se faire remarquer. Partageant des valeurs communes, Sarah et Mimi Hammer travailleront ensemble à plusieurs reprises sur le lookbook de la marque.
Lookbook Mimi Hammer
Sarah Babineau
Elle rencontre finalement l’équipe de Oatbox en juillet 2015 lors d’un événement de yoga Lululemon où ils y faisaient une activation. C’est ainsi qu’ils remarquent son travail et qu’une collaboration est entamée.
« Le syndrome de l’imposteur est très présent dans notre génération. On a l’impression que l’on n’a pas le droit de faire ce que l’on fait parce que bien souvent on le crée au fur et à mesure que le marché change.
Oatbox ont été parmi les early adopters de cette bête qu’est la création de contenu. Depuis qu’elle a intégré l’équipe, Sarah considère que son travail a beaucoup évolué. Il est passé par exemple de produire une photo Instagram par jour à mettre sur pied des événements rassembleurs tel que le Silver Spoon Collective.
Oatbox
Sarah Babineau
Avec l’aide de Sarah, l’équipe de Oatbox a lancé le Silver Spoon Collective, une forme d’activation de marque ayant pour intention de bâtir une communauté autour du déjeuner et ainsi faire vivre une expérience aux influenceurs invités. La première édition prenait d’ailleurs la forme d’un brunch automnal dans les vergers de la cidrerie Michel Jodoin, alors que la seconde se tenait dans les champs de La Maison Lavande.
« C’était bien beau d’envoyer des boîtes de nos produits à des influenceurs, mais à un moment on a réalisé qu’on voulait aussi leur faire vivre quelque chose de plus grand que ça.
Étant elle-même une instagrammer, cela lui permet d’avoir une vision plus claire sur le genre d’événements auxquels les influenceurs aiment participer.
« Si tu veux amener les gens à s’attacher à ta marque et ton produit, tu dois leur faire vivre quelque chose de spécial. Ça ne peut pas seulement être des free drinks, tu dois leur faire vivre une expérience qu’ils pourront raconter.
À partir du moment où le Silver Spoon est entré en jeu, Sarah a nécessairement pris davantage de responsabilités à établir des relations avec différents influenceurs québécois.
Sarah nous avoue qu’Oatbox a énormément déteint sur elle et son processus créatif. Elle est en quelque sorte devenue ambassadrice de la marque et sa galerie Instagram est graduellement devenu un caneva similaire à celui proposé par la marque.
« Oatbox comprend que je dois être en mesure de travailler sur ma marque personnelle pour demeurer pertinente à l’évolution de notre stratégie.
Elle a d’ailleurs commencé à faire un peu de consultation et des workshops dans le but d’éduquer les entreprises sur l’importance de la création de contenu.
Elle connaît aussi extrêmement bien son réseau ce qui lui permet de recommander d’autres créateurs de contenu avec lesquels ces marques pourraient travailler.
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Sarah croit énormément à l’entraide. Comme la communauté est relativement petite à Montréal, il est facile de se marcher sur les pieds. Le respect du contenu des autres devient une valeur fondamentale. Sarah avoue avoir un Instagram husband qui l’aide énormément. Ça va faire bientôt 3 ans qu’il n’a pas mangé chaud, nous confie-t-elle en riant.
Produire une photo Instagram avec la parfaite composition peut sembler facile pour certains, mais il y a souvent beaucoup plus de travail derrière celle-ci que l’on peut l’imaginer.
« C’est important d’humaniser son compte Instagram. Dans le cas de Oatbox par exemple, il était primordial pour nous de montrer que derrière le produit il y a des gens qui travaillent avec passion.
Sarah est attirée par tout ce qui est cadré, les lignes droites et les espaces épurés. Elle avoue cependant ne pas reproduire cette esthétique minimaliste sur son compte personnel. Ce sont les comptes de style city guide, de design d’intérieur et de flatlays qui l’inspire le plus, notamment @jeannemap, @thefashionmedley et @bliu07.
« Je voyage beaucoup avec IG. Quand je visite une nouvelle ville je vais avoir au préalable consulté au moins 150 comptes de personnes qui habitent cette ville.
Pour ce qui est de sa galerie, elle aime beaucoup s’amuser avec le design d’intérieur et les coffee corners, qui sont d’ailleurs selon elle ses publications les plus populaires.
« Chaque créateur de contenu a ses forces et moi c’est vraiment ce qui a trait au lifestyle.
Sarah considère énormément ses légendes puisqu’elles lui permettent de donner une couleur à son contenu. La même photo, mais avec une légende différente permet d’ajouter encore plus à ta vision de la chose.
« Je dirais que le texte m’aide à révéler qui je suis réellement versus ce que je projette.
Sarah inspire tant par son travail que par sa bonne humeur contagieuse. Pour elle, il n’y a pas de limite à son travail.
« C’est un nouveau métier et je trouve ça le fun d’être parmis les joueurs de front.
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