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2021-08-24
Capital Social

Catherine Foisy : « Je veux déconstruire les stéréotypes de genre en pub. »

Catherine Foisy a toujours eu une aversion pour le milieu du marketing et c’est exactement pourquoi elle s’est jointe à lui il y a quelques années. Elle n’aimait pas que les campagnes publicitaires perpétuent des stéréotypes. Elle en avait marre de voir les hommes et les femmes incarner chaque fois les mêmes rôles.

La conceptrice-rédactrice a ainsi intégré son milieu professionnel en désirant mieux le comprendre, mais surtout en voulant y changer ses mœurs. Ce petit côté revendicateur, elle l’a depuis longtemps :

« J’ai toujours été attirée par des milieux que j’aimais moins. Je me dis : “Je vais y aller et je vais essayer de brasser des choses!” Mais je mentirais si je disais que c’est facile, parce qu’en réalité, je suis tout le temps confrontée à des opinions qui sont contraires aux miennes. »

Catherine s’arme de ses mots pour parler d’enjeux qui lui tiennent à cœur, parce qu’ils ont toujours été son allié. Elle écrit d’ailleurs depuis un peu plus de 10 ans. Tout a commencé au cégep, quand elle s’est impliquée au sein du journal étudiant. Le journalisme avait tout pour la charmer. Pourtant, il y manquait un morceau important. En effet, elle n’avait aucune envie que ses journées soient une course contre la montre pour sortir des articles.

« Toute ma vie, j’ai voulu me diriger vers le journalisme, mais la réalité, c’est que mon profil de journaliste – et je mets de gros guillemets ici, parce que je ne me considère pas comme une journaliste – est assez atypique. Aujourd’hui, je peux dire qu’il cadre avec ma génération, parce que je vois de nouvelles formes d’actualité prendre vie où on est moins dans le sensationnalisme et plus dans des enjeux de société, mais à l’époque, ce n’était pas ça. »

Faire naître les réflexions

Pendant ses études en communication marketing, Catherine découvre le marketing de contenu et une étincelle jaillit. Il est possible pour elle de créer des textes de formats divers et d’avoir un impact sur une industrie qu’elle a envie de voir s’améliorer. En faisant des recherches sur son nouveau domaine de prédilection, elle tombe sur Republik dont les valeurs lui correspondent beaucoup. Elle écrit alors à l’un des fondateurs en indiquant qu’elle aimerait se joindre à l’agence un jour. Elle intégrera officiellement l’équipe un an plus tard.

« En arrivant chez Republik, j’ai vraiment pu prendre la place que j’avais envie de prendre professionnellement. Je suis devenue une référence en matière de rédaction épicène. J’ai réussi à inciter mes collègues à être plus inclusifs dans leur manière de communiquer. Au-delà de la féminisation, j’avais aussi le souhait d’inclure tout le monde. On pense que c’est facile d’écrire de manière inclusive, mais ce ne l’est pas nécessairement. Surtout quand tu dois imaginer le slogan d’une campagne ou un call-to-action qui interpelle plus de monde. Ça demande des réflexions et c’est un peu le rôle que j’ai pris ici. »

Déconstruire les stéréotypes de genre

En arrivant dans le milieu professionnel, Catherine n’avait plus à chercher. Elle savait exactement ce qu’elle avait à faire.

« Je suis chanceuse, parce que j’ai vite compris que ce que je voulais faire dans la vie : déconstruire les stéréotypes de genre dans mon industrie. En ce moment, je le fais par l’écrit, parce que j’écris tous les jours, mais je n’ai pas envie de m’arrêter là. Par exemple, quand je conceptualise des vidéos, j’ai envie de bousculer les choses en mettant des femmes dans des rôles occupés traditionnellement par des hommes et en mettant des couples homosexuels, là où, normalement, on met des couples hétérosexuels. Je veux le faire au-delà de la nécessité de vendre un produit. En tant que spécialiste du marketing, on doit éduquer nos clients et travailler en collaboration avec eux. »

Juste une Catherine

Catherine se rend compte qu’elle est la même personne qu’à l’université. Elle continue de militer pour ce qu’elle trouve injuste. Elle continuera de le faire au travail et en dehors du travail.

« En mars 2020, avec Republik, on a sorti une capsule sur la place des femmes en création que j’ai eu le plaisir d’animer. Quelqu’un de mon université a commenté que c’était beau de voir que j’avais continué d’être la personne que j’étais même après mes études. La personne a ajouté qu’on se le dit un peu tous, mais qu’on ne le fait pas réellement et que moi, je l’avais fait. J’ai passé mon université à défendre des choses... et je suis arrivée sur le marché du travail avec ce même besoin. »

« Je ne veux pas être quelqu’un d’autre dans le cadre de mon travail. Je veux être la même personne tout le temps. Je ne suis pas Catherine qui laisse ses convictions à la maison le temps d’enfiler mes vêtements de travail. C’est pour ça que j’ai intégré le comité Diversité et inclusion et que je trouve ça bien qu’il y ait des comités d’impact dans l’entreprise. On est plein de gens avec des convictions différentes et on se retrouve au centre avec cette mission de “faire mieux pour le monde”. On se doit aussi de faire comprendre aux marques avec lesquelles on travaille qu’elles ont un rôle à jouer dans tout cela. »

Bien que Catherine ait joint le milieu du marketing au départ, parce qu’elle l’avait pris en grippe, elle a tout de même trouvé des collègues avec une vision similaire à la sienne et prêts à parler un peu plus fort pour ce qu’ils considèrent important.

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